MADA en novembre 2016 avec Renée Courvoisier coprésidente, Marthe Brunet trésorière et Jeanine marraine
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En novembre 2016, Renée, Jeanine et Marthe ont visité les cantines de notre association, guidées par Aimée notre assistante sociale malgache : cantines d’initiative privée, d’écoles publiques, d’orphelinat, d’hôpital et cantine pour les personnes âgées. |
Des structures très différentes dans leur organisation et dans le nombre de repas servis.
Les repas sont identiques :
Riz avec légumes et plus ou moins de la viande en morceaux ou hachée et s’il y a un fruit, c’est une banane.
Chez Mme Sahondra Elle accueille chez elle 122 enfants qui arrivent à tour de rôle, suivant qu’ils ont classe le matin ou l’après-midi. Deux seaux plein d’eau les attendent pour le lavage des mains avant le repas. Ensuite les enfants se rangent sagement en file indienne, prennent un ticket qu’ils donnent à Mme Sahondra en échange de leur repas. Celle-ci assise au milieu de ses marmites remplit généreusement les assiettes. Un appentis sert de cantine et quand la tablée est pleine, une natte posée sur l’herbe accueille les derniers arrivants. Et c’est tout joyeux, que les enfants repartent en nous faisant de grands sourires. |
À l’école d’Alasora Dans la cour de l’école primaire du village, 320 enfants nous attendent en rang et en silence devant leur classe où seront servis leurs repas. Le lavage des mains a été fait grâce aux petites fontaines données par l’Unicef. Chaque enfant reçoit son assiettée et son fruit et va s’asseoir à sa place. Ils ne commencent à manger que lorsque tous sont servis. Après le repas l’école se vide car il n’y a cours que le matin. |
À l’hôpital La sœur Anne-Claire nous reçoit dans son bureau au sein de la pharmacie de l’hôpital.Cette sœur, volontaire et dynamique, intervient depuis 25 ans en milieu hospitalier et depuis 17 ans y a créé le service Pharmacie. De plus, sur son initiative, alors qu’aucun service hôtelier n’existe à l’hôpital, 100 repas à base de bouillie protéinée et d’un fruit, sont préparés 5 jours par semaine pour les enfants hospitalisés et les malades indigents. Le week-end une provision de riz est donnée Nous avons assisté à la distribution des repas dans différents services. Moment difficile pour nous et constat du grand dénuement des patients et de leur famille. |
À l’école d’Antanety Nous avons été chaleureusement accueillies par les édiles du village et les représentants des parents d’élèves, reconnaissants pour notre action. Sur les 350 enfants, la directrice de l’école en a choisi une centaine parmi les plus démunis, pour bénéficier d’un repas 4 jours par semaine. Et c’est pourquoi la cantine est en dehors de l’école, un local a dû être construit et aménagé à cet effet. Là aussi les enfants viennent par petits groupes et le rituel du lavage des mains avec du savon, précède le repas. Nous les sentons tout intimidés par notre présence mais ils nous adressent des sourires dès que nous les regardons. Il faut souligner la générosité d’une villageoise et de son mari qui préparent bénévolement tous les repas dans des conditions très rudimentaires et qui ont pour seule compensation de bénéficier des restes de riz et de légumes cuits. |
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Dans ce village loin des circuits des ONG, nous nous sentons impliquées pour susciter un éveil sur l’hygiène sanitaire afin de compléter notre action nutritionnelle auprès des enfants |
Chez sœur Elsy C’est dans un cadre de bâtiments récents et fleuris que nous attendait cette sœur dotée d’une vitalité étonnante. Les 52 fillettes qu’elle garde près d’elle sont tout sourire et gaîté. Ce sont les plus grandes qui préparent le repas, le servent, débarrassent et lavent les couverts. Chacune ici a un rôle de prise en charge individuelle et collective La discipline règne mais avec générosité, comme sait la dispenser la sœur. Nous visitons toute l’infrastructure : du jardin à l’étable, du dortoir à la chapelle et au tout récent lycée. Le tout à l’initiative et au courage de sœur Elsy qui œuvre non seulement pour son orphelinat mais aussi pour les villageois. |
Avec les personnes âgées Dans une école un chant joyeux nous accueille, les personnes âgées sont là, assises aux pupitres scolaires. 29 femmes et 7 hommes vont prendre leur repas. Les assiettes sont rapidement vidées soit sur place, soit partiellement en prévision du soir. Beaucoup de sourires et quelques paroles en français sont échangés. Nous avions quelques vêtements pour les messieurs et en remerciement, soutenus par le chant des femmes, ils ont improvisé une danse. La doyenne (84 ans) nous exprime en français leurs remerciements et la plus démunie entonne, à capella, un chant malgache. |
Nous nous quittons avec un « ce n’est qu’un au revoir » très émouvant.